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Présentation de l'ouvrage de Lydia Leger "Entre classique et éthologique, les bases sensées d'une éducation raisonnée".©

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Le surpâturage.


    Laisser son cheval au pré ou le sortir toute l'année est certes séduisant pour qui prône que son cheval est fait pour vivre dehors.   C'est l'idéal que nous poursuivons tous pour le bien-être de nos montures sauf que souvent nous mettons sa santé en danger en ne respectant pas le repos des pâtures.
L'herbe n'a pas le temps de se reconstituer de même que les cycles de contamination des vers présents ne sont pas interrompus. La vermifugation irrégulière des chevaux et non vérifiée avant accès au pré n'étant pas un critère de sécurité.
Les chevaux ne recevant pas de complément se rabattent sur des végétaux qu'ils ne consomme-
raient pas d'ordinaire, ce qui augmente le risque de consommation de toxines.

Ah! Ce foin !

   
   S'il est indispensable à la santé de nos chevaux et à leur équilibre digestif, il faut toutefois être vigilant sur sa qualité
Etat du foin au moment de la récolte, conditions météorologiques au moment de la coupe, durée du séjour au sol et conditions climatiques après coupe sont déterminants pour la qualité du foin. Odoriférant et de belle couleur, un bon foin est facilement reconnaissable. Est à proscrire un foin de couleur pâle, fade à odeur de moisi et poussièreux (spores).
    La consommation de foin moisi de même que de paille nuit gravement à la santé.
Si vous éternuez ou toussez quand vous éparpillez le foin, votre cheval aussi quand il le mange...
Des pathologies respiratoires sont à craindre si la mauvaise qualité du foin est répétitive. Alors ne veillez pas seulement au grain, veillez au foin!



Les intoxications.

    Suite à une consommation de foin  moisi ou de paille, et selon la nature de la moisissure il peut en résulter une dermotoxicité, une cytotoxicité grave à évolution mortelle par septicémie.
    De la forme atypique à des symptômes courants et multiples semblant bénins (rhinite), l'évolution insidieuse peut suivre son cours fatal. Ne cautionnez pas un mauvais fourrage ou une mauvaise litière, votre responsabilité envers votre cheval est engagée.Vous savez, vous devez réagir.

 Sur pâturage de fin d'été sur ray grass après un printemps et un été chaud, il y a un risque de présence de toxines induisant entre autres symptômes tremblements et défaut de coordination motrice avec  pronostic létal dans 10% des cas.

Le pain et le maïs moisis présentent éux aussi  un grave danger. Ne stocker pas inconsidérément vos aliments.

La prophylaxie.

  
    Lutter contre les infections par une hygiène indispensable est l'affaire de tous.

  Caresser tous les chevaux d'une écurie est tentant lorsque l'on visite mais votre main est vecteur dans la transmission des maladies. Abstenez-vous quand vous ne connaissez pas l'état de santé du cheval que vous touchez.  Se laver les mains soigneusement au savon avant de s'occuper d'un autre cheval et après la fin des manipulations (matériel compris) est un acte responsable.
   
    

Les écuries.

   La température ambiante n'est pas le seul critère à prendre en compte pour définir la qualité de l'atmosphère d'une écurie. Le souci de garder une écurie chaude en hiver conduit souvent à réduire la ventilation voire la supprimer. Résistant aux basses températures, le cheval est sensible à l'humidité qui se forme dans les locaux sans aération car celle-ci provoque l'augmentation des pathologies. 
 Spores et multiplication des bactéries sont tributaires de l'atmosphère de l'écurie et res
ponsables entre autres des problèmes respiratoires évolutifs. Il faut donc assurer une bonne ventilation en toute saison en veillant à ne pas confondre ventilation et courant d'air.
  


Ecouter son cheval.

   Toute modification du comportement doit immédiatement alerter et donner lieu à une recherche par élimination des raisons ayant pu occasionner cette modification.
  Par exemple, pour un cheval à l'encolure tou
jours placée qui travaille tête en l'air soudainement, on doit s'assurer d'une part qu'il n'y a pas d'atteinte vertébrale impliquant la visite de l'ostéopathe et d'autre part que l'arçon de la selle utilisée est toujours adapté ou en bon état. Ceci n'est qu'un exemple parmi d'autres mais c'est la démarche qu'il faut retenir alors que le premier réflexe des mauvais cavaliers est de se fâcher et d'incriminer le cheval sans jamais se poser les bonnes questions.

Alerte artérite virale.
   
   Propriétaires, il est impératif de vous informer sur la transmission de ce virus et d'en connaître les symptômes.

- températures élevée (jusqu’à 40°C) avec ou sans abattement du cheval 

- oedèmes (membres, fourreau ou partie de l’abdomen entre l’ombilic et la mamelle, salière, auge, testicules) 

- conjonctivite et écoulement naseaux séreux, plus rarement toux

- y compris papules (type piqûre de moustique ou urticaire) sur l’encolure et l’intérieur des membres  En cas de doute, prendre la température.

   
    Tous les chevaux déplacés en zone à risque lors des concours sont susceptibles d'avoir été en contact avec un foyer infectieux
direct (voie respiratoire, sexuelle) ou indirect  (matériel de soin ou de transport).
   
    Une surveillance doit dont être exercée durant la phase d'incuba-
tion (3 à 15 jours) après le retour  sur tous les chevaux déplacés ou non. Plus que jamais, les mesures de prophylaxie sont d'actualité.

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Les vaccins en question.


    Cavalières, cavaliers, vous faites régulièrement vacciner vos chevaux mais avez-vous pensé à renouveler vos vaccins contre le tétanos. N’oubliez pas que vous êtes exposés également.

    Vous montez hors club, vous devez avoir une assurance spécifique (licence de la FFE ou similaire).

Le respect.

  
 Le ramassage des crottins de son cheval (que l'on soit proprié
taire ou demi-pensionnaire) est la moindre des corrections. Le fait de ne pas s'y contraindre relève de l'irrespect par rapport aux tiers qui n'ont pas à subir votre malpropreté et par rapport aux autres chevaux qu'ils risquent de contaminer.
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Les demi-pensions.

    Une mise au point s'impose en ce qui concerne les demi-pensions. Un cheval s'entretien à l'année et le contrat de demi-pension porte également sur l'année. Beaucoup de demi-pensionnaires semblent vouloir ignorer cet aspect et partent en vacances ou s'absentent en considérant que pendant cette période ils ou elles n'ont pas à régler ces périodes de défection de leur part. La prise d'un cheval en demi-pension est un engagement annuel sauf accord  préalable entre les deux parties.
    Lorsqu'il  n'en est pas fait mention, le contrat porte sur douze mois, qu'il soit écrit ou verbal.

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Les pieds et santé.

    On a mis à jour l'incidence du ferrage sur la santé des chevaux.
Douleur par resserrement et déformation du pied entraînant une altération du métabolisme du pied, atteinte de la troisième phalange, détérioration de la ligne blanche, pourrissement de la fourchette.
    En découlent une modification des allures, problèmes articulaires et tendineux, ossifications et problèmes cardiaques. Vous devez donc rester vigilants à tout signe d'alerte (locomotion ou pathologie) et surtout ne pas dépasser les cinq semaines avant le changement de ferrure. Bien sûr l'idéal serait de ne pas ferrer mais parer selon les principes naturels de respect du mécanisme du pied.  Chaque cas dépend des conditions d'utilisation du cheval et de la nature du sol sur lequel il est amené à évoluer mais la réflexion s'impose surtout pendant la période de croissance.

Bibliographie à consulter :
Un sabot sain pour une vie saine ,
Hiltrud Strasser
Making natural Hoofcare work for you ,
Pete Ramey

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